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Settat/Agriculture: Des investissements de 1,8 milliard

Les agriculteurs de Settat ont retrouvé et le sourire et le moral qu’ils avaient commencé à perdre.

De très fortes pluies se sont abattues sur la région :

Une situation qui réjouit les agriculteurs de la province et leur promet une bonne année agricole. D’ailleurs, ils n’ont pas trop attendu avant de se mettre à la tâche. Déjà plus de 162.000 hectares ont été emblavés, soit 52% de la superficie programmée. Sur cette superficie, 43.600 ha ont été réservés à la culture du blé tendre, 33.000 au blé dur et 85.400 ha à l’orge. S’agissant des semences sélectionnées, les quantités réceptionnées sont de l’ordre de 154.480 quintaux de blé tendre, 61.340 quintaux de blé dur et 12.353 quintaux d’orge. Soit donc au total quelque 228.173 quintaux dont plus de la moitié a été vendue rien que pour cette période de cultures d’automne.

La plus grande production est celle du blé :

C’est la récolte du blé tendre qui avait enregistré la plus forte production (4 millions de quintaux), suivie par l’orge (3,1 millions de quintaux) et le blé dur (2,9 millions de quintaux). Cette province avait également enregistré d’importantes moyennes de rendement.

L’on avait relevé que le rendement moyen en blé tendre a été de 26,5 quintaux à l’hectare, de blé dur 22 quintaux et l’orge 20 quintaux. Quelques parties de la région ont même enregistré des moyennes de 64 quintaux à l’hectare pour le blé tendre, 56 quintaux pour le blé dur et 50 quintaux pour l’orge. Cette différence s’explique par le fait que de nombreux agriculteurs n’avaient pas bien travaillé leurs terres, notamment en procédant au désherbage au moment opportun. Et aussi en recourant à l’utilisation des engrais et des semences sélectionnées. Aujourd’hui, ils semblent avoir retenu la leçon. En plus, il a été constaté un plus grand recours à la mécanisation.

Pour rappel, la région avait décidé de se doter d’une stratégie de développement agricole. Celle-ci a été conçue comme un cadre référentiel permettant de fixer un cap et de donner de la cohérence à l’ensemble des actions et projets entrepris dans ce domaine aussi bien par les acteurs publics, les organes élus que les opérateurs privés et les agriculteurs.

En fin de compte, la région de toute la Chaouia sera-t-elle en mesure de redevenir le grenier du Maroc? Tout porte à le croire.

Source : L’économiste

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