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L’or rouge, une richesse pour l’agriculture

Le Maroc est connu par sa riche de ses produits terroir, entre autres, le safran ou bien comme certains l’appellent l’or rouge.

Le Maroc est le quatrième producteur mondial de safran, avec une production estimée de 6,8 tonnes en 2018 pour une superficie d’environ 1 800 hectares.

La culture de safran est une activité gagne pain pour les femmes surtout dans le sud du Maroc.

A Taliouine seulement et d’après les chiffres du ministère de l’agriculture, plus de 1.600 hectares sont consacrés à cette agriculture, alors que la production annuelle dépasse les 7,5 tonnes. Le Plan Maroc Vert a déjà consacré une enveloppe de 140 millions DH en guise d’appui à cette filière. L’objectif est d’améliorer la production pour passer de 2 à 6,5 kg l’hectare.

Le premier producteur du safran  au niveau mondial est l’Iran avec  80 tonnes par an, suivie par le Cachemire (20 tonnes), la Grèce (6 tonne), le Maroc (2 tonnes), l’Espagne (1 tonne), l’Italie (1 tonne) et la France (environ 100 kg).

Très recherchée et chère, le safran demeure l’épice la plus chère dans le monde et elle est très utilisés dans le monde culinaire.

C’est la région de Souss Massa Drâa qui est connue le plus par la production du Safran, soit plus de 95% des superficies cultivées au Maroc, précisément dans les provinces de Taroudant et de Ouarzazate.

Le safran végète à des altitudes variant entre 650 et 1200 m. C’est une plante rustique,  à cause de sa morphologie qui supporte les conditions climatiques très sévères.

L’or rouge est cultivé dans des zones ayant une altitude allant de celle du niveau de la mer à 2000 m et ayant une latitude comprise entre 35 et 45°.

Il est cultivé sous les climats tempérés a été chaud, méditerranéen subtropical, méditerranéen tempéré, méditerranéen sec.

Dans certaines safranières, les rendements ne dépassent pas 2 à 3kg/ha, dans d’autres où les techniques de production sont bien suivies, ses rendements peuvent facilement atteindre plus de 10 kg/ha.

En général, la récolte du safran au Maroc commence début juillet. Au Maroc, la chaleur d’été impose les plantations en fin août ou début septembre. En revanche, certains essaies ont démontré que la plantation est possible aussi en mois de juin.

Par ailleurs, face à ces constats, la culture et la commercialisation du safran reste confrontée à quelques obstacles au niveau de la distribution, tel que les pratiques frauduleuses.

Les professionnels du safran conseillent d’acheter le safran en entier, avec des stigmates fins, longs et de couleur rouge foncée. La crédibilité du safran réside dans son odeur forte et les stigmates doivent tâcher les doigts.

La culture et la commercialisation du safran restent confrontées à des problèmes d’ordre organisationnel et de distribution, mais également à des pratiques frauduleuses, quoique l’activité conserve toujours son caractère authentique.

La récolté du safran au Maroc consiste à tailler les ombelles au fur et à mesure que les fruits mûrissent ; les tiges sont séchées et suspendues dans un lien aéré. Les tiges sont ensuite tapées pour faire tomber les graines. Ces graines sont ensuite conservées dans des récipients thermiques.   Pour l’agence du développement agricole, l’objectif de la production du safran vise l’augmentation de la superficie réservée à la culture du safran pour passer de 610 ha à 1350 ha à l’horizon 2020,

-L’ Amélioration de la production du safran pour atteindre 9 t/an à l’horizon 2020 ;

-L’augmentation  des quantités traitées et conditionnées pour passer à 6 t/an au lieu 0,009 t ;

-L’augmentation  des quantités exportées pour passer à 6 t/an.

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