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Les types de sol au Maroc

Il est actuellement largement admis que le sol est source devie. Les plantes, comme les animaux, grands, petits ou micro-scopiques en dépendent. L’Homme le cultive pour se nourrir eten a besoin pour une multitude d’autres usages

types de sol au Maroc :

L’observation du terrain et l’analyse de laboratoire des prélè-vements de sol permettent de caractériser les potentialités et lescontraintes au développement des cultures. Il existe différentstypes de sol au Maroc :

1 – TIRS:

sols profonds dont la teneur en argile est prépondé-rante, notamment les argiles gonflantes qui leur confèrent uncomportement spécifique. Ils sont bien pourvus en éléments fer-tilisants et retiennent considérablement l’eau, autant d’atoutspour les cultures qu’ils supportent. Durs et compacts à l’état sec,puis collants à l’état humide, ces sols sont difficiles à travailler.Ce type de sol est généralement localisé dans les bas fonds,grandes cuvettes, et grandes plaines (celle du Gharb).

2 – HAMRI:

sols profonds ou moyennement profonds, reposantsouvent sur un substrat calcaire. Ils sont généralement décarbo-natés en surface et pauvres en matière organique d’où une colo-ration vive. On les rencontre sur les versants et les anciens pla-teaux.

3 – HARCH:

sols profonds dont la couleur varie selon leursituation alors que leur texture est généralement grossière. Lateneur en matière organique est variable selon les apports.

4 – DEHS:

sols très profonds, de texture grossière à très gros-sière, dont la genèse est dominée par des apports fluviatiles.Leur teneur en matière organique est variable. Ils sont situés leplus souvent aux bords des oueds

5 – BIAD:

sols peu profonds (P< 40 cm) caillouteux et richesen calcaire, reposant sur croûte (dalle) calcaire. Ils sont locali-sés, généralement, sur des pentes ou plateaux. Ils occupent degrands espaces dans les régions arides et semi-arides du Maroc.

6 – RMEL:

sols profonds, dont une partie est généralementconstituée d’apport éolien (ou alluvial) et de texture grossière.Cet apport peut couvrir des formations argileuses (cas de la plai-ne de Doukkala). Ils sont pauvres en matière organique et leurcapacité de rétention d’eau est faible. Ils sont largement exploi-tés par les cultures maraîchères (sur le littoral).

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